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 | | Sujet: Le Petit Monde De Nannerl Mozart Sam 6 Fév - 21:03 | |
| .:: | Maria Anna Walburga Ignatia Mozart | ::.
Nannerl Mozart
[...]Une famille qui crie est une famille unie[...] :
Leopold Mozart : Mon père. Il a été mon modèle, l'homme le plus admirable, toute mon enfance. C'est grâce à lui que je vis avec la musique, pour la musique, par la musique. Il m'a appris, dès l'âge de quatre ans à jouer du clavecin, à lire une partition, à entendre la musique. Il a composé pour moi, pour mon apprentissage. Il m'a fait prendre les meilleurs cours de chant et de musique. Cependant, l'arrivée de mon frère a bouleversé les choses. Papa s'est beaucoup plus occupé de lui. Il m'a totalement délaissé pour lui : Wolfgang est un garçon, il est donc le seul à pouvoir prétendre à une grande carrière. Depuis quelques années, les liens se sont renforcés avec mon père car je me suis résoud à répondre à ses désirs. Il est pourtant conscient des difficultés qu'il m'a fait enduré et s'en est excusé. Même si je l'aime à la folie, je ne peux m'empêcher de lui en vouloir.
Anna Maria Mozart : Ma chère petite maman. Elle est si douce, si discrète, si aimante. Personne ne peut la désapprouver tant elle a de qualités et d'expérience. Elle aime mon père et s'est très bien occupée de Wolfgang et moi. Aujourd'hui, sa santé se porte au plus mal et je suis terrifiée à l'idée qu'elle puisse nous quitter. Je l'aime beaucoup, même si elle me fait bien comprendre que mon destin est de devenir femme et mère, et non musicienne. Elle aimerait me trouver un mari que j'aime, mais elle sait que cela risque d'être difficile face à mon père.
Wolgang Amadeus MozartMon petit frère. Wolfgang et moi nous entendions très bien étant enfant, on s'aimait à la folie. Je n'ai que de bons souvenirs de notre enfance, à passer des nuits à discuter dans la chambre, ou encore tous nos voyages partout en Europe pour jouer. Je ne peux malheureusement pas cacher cette légère jalousie. Il a la chance d'être né du bon sexe, celui qui permet tout. On a dit de moi que j'étais aussi talentueuse mais une femme artiste n'a aucun avenir. Je suis donc obligée de me résoudre à l'aider et l'encourager. J'espère qu'il sera riche et heureux, et que nous aurons à nouveau l'occasion de jouer ensemble. Mon petit frère, je t'aime.
[...]L’amitié, c’est un seul esprit dans deux corps.[...] :
Katharina Gilowska : Ma chère amie. Voilà de longues années que nous correspondons, depuis qu'elle m'a quitté. Elle est si gentille, si attentionnée. Elle me comprend et me soutient dans mon combat. Elle n'est pas musicienne mais apprécie beaucoup la musique. Elle est très à l'écoute de tout ce que je fais et dis, et inversement. Nous nous connaissons comme des soeurs et je l'apprécie comme tel. J'espère la revoir bien vite.
[...]Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit.[...] :
Antonio Salieri : Il est le premier à me faire vivre des sentiments encore jamais connus. Je ne saurais le décrire car il n'y a pas de mots. Il a un effet d'apaisement et de déchainement en moi que je ne saurais exprimer. Il m'a sauvé des pires horreurs, il a su trouver les mots pour m'apprivoiser. Il m'a fait vivre les plus beaux instants de ma vie, mais également les plus difficiles. C'est un homme marié, depuis peu, et apparemment très amoureux de sa femme. Je ne peux donc avoir aucune place dans ce coeur, ce coeur si pur et si tendre. La douleur de ne plus le revoir est insupportable. Il semblait, pourtant, m'apprécier. Mensonges, trahisons et souffrances, rien de bon ne peut ressortir de notre rencontre. Pourtant, je l'aime comme jamais je n'ai aimé et serais prête à tuer pour lui. Peut-être même à me tuer.
Franz D’Yppold : Franz est le père de la petite Victoria, qui a le même âge que mon frère et qui a su, difficilement, me faire reprendre goût à la musique. Au départ, Franz me détestait et moi de même mais nous avons vite compris que nous avions plus intérêt à nous aimer qu'à nous haïr. Je l'aime, il m'aime, quoi de plus beau ? Un mariage est en vue, Papa ne s'y oppose pas vraiment, le bonheur serait-il plus proche que je ne crois ?
Baron Von Molk : A venir.
Jakob Hofmann : A venir.
[...]Le mariage est une condamnation de drap commun.[...] :
Johann Baptist Franz von Berchtold zu Sonnenburg : Mariage en 1783
Leopold Alois Pantaleon : Naissance en 1785
Jeanette : Naissance en 1789.
Maria Babette : Naissance en 1790
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